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Rimini, province émilienne, est connue pour sa riviera, centre historique de vacances qui a donné naissance à ce que nous appelons aujourd’hui le “tourisme de masse”.
Donner sur la mer Adriatique et être traversée d’importantes voies de communication routières et ferroviaires a rendu possible le grand développement touristique de sa riviera.
Le centre historique de Rimini conserve des monuments de grand intérêt des époques romaines et renaissance.
Visitez la Place Tre Martiri et le Dôme ou Temple des Malatesta d’origine gotique. Plus tard, le célèbre architecte Leon Battista Alberti construisit un mur de style renaissance autour de l’église. A l'intérieur, vous pouvez admirer une fresque de Piero della Francesca (1451) et une croix de Giotto (1400). Rimini possède le plus antique des arcs romains encore existants, érigé en 27 avant J. C. en l’honneur d’Auguste. Le Pont du Tibre, érigé entre 14 et 21 après J.C., est également beau à voir.
Outre la riviera, Rimini offre au voyageur un arrière-pays intéressant.
A vingt kilomètres de Rimini se dresse San Marino. San Marino est un petit état indépendant situé sur le mont Titan. La tradition veut que la république de San Marino ait été fondée au début du quatrième siècle par œuvre d’un tailleur de pierres du nom de Marino ayant fui des persécutions de Diocleziano.
Sur le Mont Titan se dressent les trois roches dites Penne.
Sur le Mont Giove se dresse Santarcangelo de Romagne connu pour son centre médiéval. Parmi les monuments d’intérêt majeur, nous citons la Forteresse des Malatesta, construite en 1447, dotée de trois polygonales. Les œuvres des écoles émilienne et romaine sont renfermées dans le Musée historique et archéologique.
Dans la province de Rimini, Montefiore Conca donne sur la mer avec sa forteresse en forme de parallélépipède. Aux alentours, visitez la Réserve et les Grottes d’Onferno. La réserve abrite des centaines d’exemplaires de chauve-souris. Onferno est un complexe karstique où d’étroites galeries s’alternent avec des espaces plus amples. L’histoire locale raconte que jusqu’au dix-neuvième Onferno s’appelait l’Enfer et que Dante s’en est inspiré dans ses descriptions.